Manou Gallo
CONCEPTION MUSICALE ET INTERPRÉTATION
Chanteuse et bassiste ivoirienne originaire de Divo, Manou Gallo vit et travaille aujourd’hui à Bruxelles. Élevée par sa grand-mère, une proche cousine de Miriam Makeba, Manou est plutôt du genre autonome. En 1984, à 12 ans, elle participe à son premier spectacle au sein du groupe Woya. Le spectacle s'inspire de son histoire : la vie de cette petite sorcière qui reçoit le pouvoir de jouer du tambour. La pièce fait un véritable tabac. Woya devient célèbre dans toute l'Afrique de l'Ouest. De 1985 à 1989, le groupe fait de nombreuses tournées au Burkina Faso, Mali, Togo, Bénin et enregistre quatre albums. À la dissolution du groupe, la jeune fille suit Marcellin Yacé à Abidjan. Il lui offre sa première basse et l'initie aux prises de sons dans son studio pendant trois ans. De 1993 à 1996, Marcelin l'envoie parfaire ses connaissances au village panafricain de Ki-Yi-Mbock, où elle intègre la troupe de théâtre, s'initie à la danse et participe à l'enregistrement d'un nouveau disque produit par Ray Lema. À partir de 1997, elle devient la bassiste de Zap Mama et tourne dans le monde entier. En 2001, Manou crée son propre groupe Djiboi. Son premier disque, Dida, sort en 2005. Plus récemment, on citera Manou Gallo Afro Groove Queen (Contre-jour 2018), ou les singles Lady et Mario ma lettre à Yacé en 2021.
Elle collabore aussi régulièrement avec Manu Dibango jusqu'à sa disparition ou avec la Music Machine de Lucas Van Merwijk.